Dans cette peinture à l’huile, la profondeur des bleus invite à un voyage suspendu entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Les formes ondoyantes, parcourues de filaments argentés, pourraient tout autant évoquer une nébuleuse captée par un télescope, une carte secrète de la Terre vue de l’espace, ou le tracé de constellations oubliées.

La composition joue sur les frontières mouvantes entre observation scientifique et contemplation onirique. Selon le regard, on y devine la surface mouvante d’un océan, le tissu nerveux de la planète ou les routes lumineuses d’un ciel nocturne.

Sous l’encre liquide des profondeurs bleutées,
Des rivières de lumière s’entrelacent,
Filant vers l’inconnu.

Est-ce la carte fragile d’un monde noyé,
Ou l’éclat d’astres perdus
dans le souffle glacé de l’univers ?

Les lignes se nouent, se dénouent,
dessinant des routes invisibles
que seul le rêve sait suivre.

Entre ciel et océan,
la frontière se dissout,
et le regard dérive
vers l’origine des mondes.